Il n'est pas ingénieur, mais son idée est quand même digne des meilleurs d'entre-eux. Et les performances de ses avions auraient du provoquer plus d'intérêts.

Le seul fait de pouvoir voler à très, très basse vitesse (jusqu'à 35 km/h parfois), permettrait de diminuer les conséquences d'un atterrissage d'urgence sur terrain non préparé.
Tout cela uniquement en créant une forte dépression dans une sorte de goutière, en "emprisonnant" partiellement la zone de dépression que l'hélice produit devant elle, comme ceci:

La dépression créée par l'hélice dans la "goutière" fait que la pression extérieure, symbolisée par les flèches noires, n'est plus compensée par une pression intérieure équivalente (flèches rouges).

Vu sous l'angle: déviation de flux, l'obstacle que constitue la goutière favorise l'air "descendant" au détriment de l'air "ascendant" pour tenter de combler la dépression.

Les flèches rouges représentent l'air qui ne peut monter à cause de l'obstacle que constitue la "gouttière'.

Vu de côté, on voit que les flèches indiquant les descentes d'air au dessus de la gouttière ne sont pas compensées par une montée équivalente.
En avant de la goutière, par contre, ce qui reste de dépression aspire l'air de manière équivalente dans toutes les directions.

Les flèches rouges indiquent le flux qui ne peut monter à cause de la paroi de la "gouttière".