La température sur la Lune peut varier de -160 à +140°C, comment leur scaphandre pouvait-il les protéger?
Réponse: En l'absence de toute atmosphère, il n'y a que deux "sources" de chaleur possibles pour les astronautes: le sol et le rayonnement solaire.
Pour le sol, qui est un solide, la température n'est pas le seul élément à prendre en considération, la conductibilité thermique du sol lui même compte au moins autant si ce n'est plus.
Exemple: Si l'on pose la main sur une surface en bois à 70 degrés, la sensation est simplement très chaude, par contre, si l'on pose la main sur une surface en métal à 70 degrés, c'est la brûlure assurée, pourquoi?
Au moment où vous touchez un objet chaud, vous prélevez de la chaleur à la surface de cet objet. Cette surface devrait donc tout naturellement se refroidir rapidement, protégeant votre main, sauf si l'objet que vous touchez est un bon conducteur thermique parce que de la chaleur venant de l'intérieur du matériaux sera presque immédiatement conduite vers la surface pour compenser ce que votre main aura prélevé. Résultat: la surface reste chaude plus longtemps et vous vous brûlez.
Par contre, si l'objet que vous touchez est un mauvais conducteur thermique, vous ne recevrez que le peu de chaleur présente à la surface de l'objet, sur une très faible profondeur et seulement à l'endroit où vous touchez.
La poussière Lunaire est un très mauvais conducteur thermique, les astronautes n'en recevaient donc que peu de chaleur; c'est le même principe qui permet à des gens de marcher sur des braises à plus de 500° alors qu'ils se brûleraient cruellement en essayant de marcher sur une plaque d'acier à seulement 100°.
L'autre source de chaleur,
c'est le rayonnement solaire, c'est pourquoi les combinaisons des
astronautes sont conçues pour réfléchir au maximum les rayons du Soleil
(elles sont très blanches).
Pour ce qui est du problème des basses
températures, les combinaisons sont aussi suffisamment isolante pour ne
pas ressentir le froid lorsque le soleil est couché, mais ça c'est plus
simple et plus évident.
Enfin, on a délibérément choisi d'alunir à des endroits et à des heures tels que le soleil soit bas sur l'horizon et qu'ainsi le sol reçoive des rayons presque rasant et donc moins "chauffant".
En orbite terrestre aussi, les variations de température sont importantes, et à peu près du même ordre, mais avec un rythme de variation plus rapide parce qu'un satellite peut passer alternativement de l'ombre à la lumière et vice versa en 45 minutes, et cela n'empêche pas la réalité des sorties en scaphandre sur orbite.
Comment les astronautes ont pu se protéger des radiations sur la Lune par leur mince combinaison spatiale?
Réponse: Leur combinaison spatiale n'était pas mince (21 couches!!), et elle protégeait partiellement contre les radiations. Il faut savoir que la dose de rayonnement que l'on peut recevoir sur la Lune est de 0,8 à 2,5 mSv par jour, autant qu'une année sur Terre, ce n'est pas rien mais ce n'est pas mortel non plus.
Dans la Station Spatiale Internationale, on est plus ou moins à l'abri des rayonnements composés de particules parce que l'on se trouve sous la protection du champs magnétique Terrestre, mais cette protection n'agit pas du tout pour les rayonnements gamma, la dose quotidienne ainsi reçue est de 0,3mSv par jour, c'est moins mais les astronautes y restent pendant parfois plusieurs mois, alors que sur la Lune, ils ne restaient que quelques jours tout au plus.
Le niveau de radiation de la ceinture de Van Allen est en fait beaucoup plus dangereuse que la Nasa prétend.
Réponse: Le problème c'est que leur chiffres sont les même que ceux des Russes (entre autres), il faudrait alors que tout le monde, y compris les Russes, fasse partie du complot, c'est grotesque (au moins).
Les films des caméras et appareils photo n'auraient pas pu supporter la température de la Lune.
Réponse: En absence d'atmosphère et de tout contact avec le sol, la seule source de chaleur que les appareils photos pouvaient craindre était le rayonnement solaire.
Pour les en protéger, la surface des appareils était en métal poli réfléchissant la majeur partie des rayons du Soleil, à l'intérieur des appareils, les films étaient "gardés au frais" dans des magasins spécialement conçus à cet effet, et enfin le fabricant garantissait ses films jusqu'à une température de l'ordre de 90°.
Je rappelle que les appareils photos utilisés sur orbite subissent un rayonnement solaire tout aussi intense d'un point de vue thermique, et.....survivent.
Les images ci dessous montrent un astronaute sortant du LEM. Les ombres au sol indiquent que le soleil est de l'autre côté.
Comment
est-il dès lors possible de voir l'astronaute avec autant de netteté?
Puisqu'il n'y a pas d'atmosphère sur la Lune, et donc pas diffusion
possible de la lumière dans cette atmosphère, d'ou vient la lumière qui
éclaire l'astronaute?
Ne serait-ce pas obligatoirement la preuve de la présence d'un spot, donc une preuve de manipulation?
(1) Le soleil (en rouge pour plus de visibilité).
(2) La réflexion des rayons lumineux venant du soleil, selon la vision de ceux qui croient au complot.
(3) Ombre du LEM.
(4) La source de lumière supplémentaire (spot?) qui devrait expliquer l'image, selon certains.
Réponse: Leur erreur vient du fait qu'ils acceptent sans réfléchir l'affirmatrion selon laquelle la lumière venant du soleil pourrait réellement rebondir comme décrit au point deux de l'image du dessus.
Et là, ils ont tort, la lumière venant du soleil ne rebondit pas sur le sol lunaire de cette façon (genre balle de tennis) elle éclaire le sol qui renvoie de la lumière dans toutes les directions, comme dans le dessin ci dessous.
Normal,
lorsque j'éclaire le sol avec une lampe de poche, les rayons lumineux
qui frappent ce sol sont renvoyés dans TOUTES les directions,
d'ailleurs c'est l'unique solution pour que je puisse voir quelque
chose.
En effet, si les rayons lumineux de ma lampe de poche ne
REVIENNENT pas vers moi, après avoir frappé le sol, je ne peux rien
voir et ma lampe est inutile, et pour que mes copains qui sont
dispersés à quelques mètres de moi voient aussi la lumière, il faut
qu'elle aille AUSSI vers eux.
Les rayons lumineux qui frappent le sol de part et d'autre du LEM ne rebondissent donc pas pour continuer dans la même direction, mais diffusent dans toutes les directions comme ci dessous:
Et puisque les rayons du soleil ne frappent pas le sol en ces deux endroits seulement, les choses se passent plutôt comme ci dessous,
c'est donc TOUTE LA ZONE autour de l'ombre du LEM qui renvoie de la lumière dans toute les directions, donc AUSSI vers le LEM.
Le fait que la lumière qui éclaire l'astronaute vient bien du sol tout autour est bien mis en évidence sur cette image.
Le DESSOUS du "packtage" et les semelles de l'astronaute sont bien éclairées.
Même le petit moteur d'orientation à gauche de l'astronaute témoigne de ce fait.
Si vous n'avez pas bien vu, voici ci dessous, une image de ce petit moteur d'orientation, avec la face INFÉRIEURE nettement plus éclairée que le reste.
Ci dessous, la face arrière du "packetage" de l'astronaute est moins bien éclairée que le dessous, ou le côté.
Arrivé tout en bas de l'échelle, l'astronaute est un peu moins bien éclairé, et on s'aperçoit que le sol est même totalement dans l'ombre, ce qui correspond bien à un éclairage venant de la diffusion de la lumière solaire sur le sol aux alentours.
Une lumière venant du sol ne peut éclairer le sol sans être obligée d'avoir une trajectoire courbe, par contre, un spot éclairerait FORCÉMENT le sol dans la zone d'ombre, ce qui ne correspond pas à l'image.
Ne pourrait-il pas s'agir d'un spot PLACÉ AU SOL, alors.
Reprenons l'image du petit moteur d'orientation. On peut y voir ce qui ressemble à une ombre dirigée vers le LEM, donc semblant être produite par une source de lumière orienté de la même manière que cette "ombre".
SAUF QUE, cette "ombre", ou ce qui y ressemble, est très fine, et ce n'est pas anodin.
Remarquez la finesse de "l'ombre" (la petite ligne sur la face inférieure du moteur)
Pourquoi n'est-ce pas anodin?
Parce
que si cette ligne est bien une ombre vraie, alors elle est l'ombre de
quelque chose de fin aussi, donc de la seule partie étroite (fine) de
la tuyère de ce peit moteur..... Et cela n'est possible que si les
rayons lumineux qui sont à l'origine de la projection de cette ombre
arrivent.... presque horizontalement!!
Mais on vient juste de monter que si la source lumineuse éclaire à l'horizontale ou presque, alors elle doit éclairer obligatoirement AUSSI le sol, ce qui n'est pas le cas.
On
tourne en rond, il n'y a pas d'autre alternative, il FAUT que la
lumière vienne du bas, et c'est d'ailleurs imposé par le fait les zones
les mieux éclairées sont le DESSOUS de ce petit moteur, et le DESSOUS
de l'astronaute.
Mais si la lumière vient d'en bas, alors on devrait
voir l'ombre de la partie large de la tuyère (en forme de coquetier
retourné), mais ce n'est pas ce que l'on voit.
Si
il n'y a qu'une seule source de lumière, l'ombre doit avoir la forme de
la tuyère 'simplement déformée par l'orientation ascendante de la
lumière).
En plus, la ligne que l'on voit et qui ressemble bien à une ombre, est assez ténue, elle n'est pas d'un noir bien net comme l'ombre du LEM au sol, en fait elle ressemble plutôt à une ombre légère ou pénombre.
Oui, mais on a dit que ce genre d'ombre légère était toujours du à PLUSIEURS sources de lumières et que cela donnait soit PLUSIEURS ombres (quand il n'y a que quelques sources de lumière), soit AUCUNE ombre (quand il y a une grande quantité de sources de lumières or ici on n'en voit qu'une.
En
fait, il n'y a aucune ombre visible lorsque toutes ces sources de
lumière (un grand nombre) sont disposées TOUT AUTOUR de l'objet
éclairé, mais dans le cas dont on parle ici, il y a tout un secteur (du
côté du LEM) d'où ne vient aucune lumière, et cela change beaucoup de
choses.
Reprenons notre ombre de tuyère avec une seule source de lumière.
S'il y a plusieurs sources, cela donne ceci: (en séparant les deux côtés afin d'avoir un dessin plus clair).
En arc de cercle d'un côté...................................ou en arc de cercle de l'autre côté.
Remarqué la zone d'ombre la plus franche là ou "s'additionnent" les ombres légères de chaque source.
En mélangeant les deux pour voir ce que donnerait un éclairage venant de plusieurs point en arc tout autour de la tuyère:
Vous
remarquez immédiatement que la zone d'ombre la plus visible est cette
fois très nettement plus fine que l'objet de départ, ce qui ressemble
bien à l'image de la tuyère de ce petit moteur et son ombre fine, plus
fine que la tuyère.
On le voit encore mieux en rassemblant toutes
les étapes, de l'ombre unique parce que source unique (1) à l'ombre
composée de toutes les sources en arc (4), qui est visiblement beaucoup
plus fine.
Conclusion: Le fait que l'astronaute et le LEM soient tout deux parfaitement visibles, bien que la photo soit prise du côté ombre s'explique donc parfaitement bien si l'on tient compte qu'une grande quantité de lumière vient du sol tout autour de la zone d'ombre (en l'absence d'atmosphère, le soleil brille extrêmement fort et le sol est donc très fortement éclairé).
L'affirmation selon laquelle on ne peut obtenir une telle image sans recourir à un spot est donc totalement fausse, car non seulement un spot est inutile (la lumière venant du sol fortement éclairé est suffisante), mais en plus l'image obtenue aurait été différente.
En effet, un spot placé en hauteur aurait éclairé aussi la zone d'ombre, qui aurait donc été bien moins nette, et ce n'est PAS ce que l'on voit sur l'image, et un spot placé au sol aurait projeté, au niveau du petit moteur, une ombre plus large, en forme de coquetier renversé, et ce n'est PAS ce que l'on voit sur l'image.
Qu'est ce qui éclaire ainsi le flanc du LEM?
Selon
les ombres, le soleil est à gauche sur l'image, or ici le reflet sur le
flanc du LEM implique que la lumière doit venir de derrière le
photographe..... Ne serait-ce pas un spot?
Réponse:Non, il ne peut y avoir de spot, ni aucune autre source de lumière éclairant depuis cette direction, parce que, si c'était le cas, on devrait voir une ombre (légère) de l'astronaute (et du LEM aussi d'ailleurs) s'étalant vers le fond de l'image (rapppelez-vous: deux sources de lumière implique FORCÉMENT deux ombres, toutefois "allégées").
De plus, la zone d'ombre bien visible sur le sol et venant du LEM devrait être atténuée par cette deuxième source de lumière, ce qui est contraire à ce que l'on voit.
Il est donc impossible qu'il y ait une deuxième source de lumière.
D'où vient se reflet sur le flanc du LEM alors? Eh bien c'est simplement le reflet du soleil éclairant ce côté par la gauche, c'est à dire: comme indiqué par la grosse flèche jaune sur le dessin ci dessous.
Le flanc du LEM est recouvert d'une feuille dorée très brillante qui n'a pas besoin d'être éclairée de face pour briller de mille feux..... et dans toutes les directions, d'autant plus que la surface est plissée.
Je l'ai découverte récemment sur un site défendant la thèse du complot,
avant cela je n'aurais jamais imaginer qu'on puisse se poser une
question dont la réponse est si évidente......
Voici donc la question:
Le
sol Lunaire est recouvert d'une couche de poussière appelée régolite,
mais on ne retrouve pas cette régolite sur les rochers. Comment est-ce
possible?
Certains disent que les innombrables impacts de
micro-(voir nano)-météorites qui tombent sur la Lune ont pour effet de
nettoyer les rochers en faisant tomber les poussières de régolite sur
la surface (et je vais montrer que c'est bien la solution).
Mais celui qui posait cette question pensait aussi que si ces impacts sont capables de faire tomber les grains, ils devraient être capables aussi les faire remonter, non?
En d'autres termes, l'auteur de ce site pense que les choses se passent comme sur le dessin ci dessous:
Les
lignes rouges représentent le trajet des micro-météorites, les lignes
bleues représente le trajet des grains de régolite expulsés par les
micro-météorites.
En 1, un grain qui monte sur le rocher sous l'impact météoritique, en 2 et 3, un grain qui en tombe sous un autre impact.
S'il y en a en moyenne autant qui montent que qui descendent, le bilan est nul et on devrait trouver de la régolite sur les rochers.
Réponse: Je vais répondre le plus complètement possible avec des dessins et des exemples différents, parce que quand on se pose une telle question, c'est qu'on a besoin de réponses très détaillées.
Sur le
dessin suivant, j'ai représenté des impacts plus faibles
(micro-météorites plus petites, et/ou vitesse plus faible, etc..).
Le
résultat, c'est que ces impacts plus faibles sont toujours capables de
faire tomber les grains du rocher (en 2, 3, et 4), mais qu'il ne
peuvent plus les y faire monter (en 1) ou alors marginalement, avec un
fort risque de retomber (en 5).
Que se passe-t-il si les impacts sont encore plus faibles?
Ben
on voit sur le dessin ci dessous que les grains qui sont sur le rocher
peuvent encore être éjectés de celui-ci, même si c'est en progressant
étape par étape, ou plutôt impact après impact, depuis le milieu du
rocher jusqu'au bord (4, 5, 6) puis du bord jusqu'au sol ( 7).
Les impacts sur le sol font aussi progresser les grains (1, 2, et 8, 9), mais ils sont totalement incapables de les faire monter sur le rocher (3, et 10)
On peut même imaginer ce qui se passe avec des impacts très faibles.
On le voit sur le dessin ci dessous:
1)
à gauche, les multiples petits impacts peuvent faire progresser les
grains vers le rocher (en imaginant bien sûr que tous ces impacts
soient correctement orientés), mais ils ne peuvent en aucun cas les
faire monter.
2) à droite les multiples petits impacts finissent par faire tomber les grains.
Conclusion:
seuls les impacts assez forts peuvent faire monter les grains sur les
rochers, par contre, presque n'importe quel impact peut les faire
descendre.
Il en résulte qu'il est bien plus facile de faire
descendre les grains que de les faire monter, et cela reste vrai
quelque soit la taille du rocher.
Cette constatation est une
évidence..... mais semble-t-il pas pour tout le monde, enfin, j'espère
que celui qui se posait cette question sur son site sera satisafait...
euh, je veux dire: HEUREUX de la réponse...