Le même principe vaut pour les prises d'air rectangulaires ou carrées qu'on appelle: prises d'air bidimensionnelles.
Ce type de prise d'air se rencontre sur des avion tels que: le F14, les Mig 29, 33, 35, Les Su 27, 30, etc...
La distance entre A et B
doit être
suffisante pour garder l'onde de choc
dehors, même à vitesse maximum. Ici, la longueur
AB est
exagérée, mais la forme de cette
entrée d'air sert
aussi à améliorer l'écoulement aux
grands angles
d'attaque.
Sur les prises d'air avec
biseau central
(on appelle cela des souris), le débit peut être
régulé par la
position de la souris (plus ou moins sortie).
Mais, sur ce genre de prise d'air ci, la régulation se fait par une sorte de volet (C), l'excédent peut sortir par la trappe (D).
Un avantage: un meilleur écoulement aux grands angles d'attaque.
On peut même rendre la partie supérieure avant pivotante, pour encore mieux canaliser l'air.
Cette disposition se retrouve, par exemple, sur le F15.
Une autre variante de l'entrée d'air rectangulaire:
Cette forme d'entrée d'air peut se voir, entre autre, sur le
F4 Phantom, ou sur le Mig 23.
Une disposition semblable à celle-ci, mais en position
ventrale
existe sur l'eurofighter, et en semi ventral et section
d'entrée
d'air courbe sur le rafale.
Et ici celle d'un F16.
Ces prises d'air ne sont pas réglables, mais on peut s'en passer jusqu'à Mach 2.
La longueur de la "plaque" supérieure peut sembler modeste, mais elle n'est ni parfaitement plate (calcul de l'angle de l'onde de choc par rapport à la tangente), ni sans épaisseur, et la prise d'air reçoit un flux qui a déja été ralenti une première fois par l'onde de choc produite par le nez de l'avion.
Le diamètre intérieur du canal d'entré d'air est un peu supérieur au diamètre de l'entrée d'air elle même. Cette forme divergente permet de ralentir encore l'écoulement qui, à cet endroit, est devenu subsonique (un écoulement subsonique ralentit dans un divergent et accélère dans un convergent, contrairement au flux supersonique, rappelez-vous)
Certains avions supersoniques des débuts, n'étaient pas équipés d'entrées d'air de ce genre, le F100 par exemple, ou le Mig 19 que l'on voit ici:
Comme ils ne dépassaient pas Mach 1.4, l'onde de choc produite par le bord de la prise d'air suffisait.
Dans de telles conditions (vitesse faiblement supersonique), et en négligeant le problème de vitesse de rotation de l'énorme soufflante, un double flux à très fort taux de dilution pourrait aussi être marginalement supersonique.
Ceci n'est, bien sur, que théorique, dans la pratique les choses ne se passent pas toujours aussi bien.